Allevard, vallée industrielle. Que reste-t-il de ce passé ? On peut répondre « pas grand chose », et le déplorer. On peut se dire que la vie est, en mouvement, et que nos paysages portent non pas les stigmates de ce qui fut mais le présent de ce qui n’a de cesse de devenir.

La nature, dans cette façon qu’elle a de recouvrir ce qui fut, d’en faire finalement, un décor des plus poétiques qui soit, nous offre cet éloge là.

On aurait pu opter pour le noir et blanc. Pour un regard passéiste et nostalgique. Celui-ci est au juste de ce que nous ressentons de la vie dans ses transformations : le renouvellement d’un enchantement.

Travail de commande, pas tant que ça. Voyage  dans le temps en tant de confinement, un dimanche de Pâques 2021.