Les jardins potagers sont devenus ces lieux d’échappées urbaines en pleine ville. Les contreforts de nos paradoxes. Des espaces en creux pour désaturer des densités et des oppressions. Un hamac parfois pour nos lassitudes. Parfois ne pas jardiner, mais écouter la respiration du vent. Les voir pour leurs couleurs sans brandir des slogans. Juste regarder la terre avoir le goût des rêves que l’on sauve.